Article de Sandrine Tran paru dans “Le Parisien” le 21 mai 2022.
Johann Zarca donne rendez-vous dans un café de Belleville (XXe) à la décoration parfaite pour Instagram. Des fleurs suspendues aux murs, une terrasse propre sur elle, prête à immortaliser le style parisien du prochain cliché publié sur le réseau social.
Assis en dessous des fleurs, Johann a un style plus décontracté : jogging et t‑shirt gris, Stan Smith blanches aux pieds. Cheveux courts et barbe de trois jours. Davantage underground que bobo parisien. « Le bistrot où j’ai mes habitudes commençait à dresser les tables du déjeuner, alors je ne voulais pas les déranger. »
Qu’importe le lieu, l’écrivain de 37 ans embarque dans son histoire et débite sur son nouveau roman, « La nuit des hyènes », paru le 19 mai aux Éditions de la Goutte d’Or, dont il est également un des cofondateurs. C’est son neuvième roman, mais le premier inspiré d’un fait divers. Il y retrace la dernière nuit de Zyed, alias Chicha, travailleur du sexe travesti au bois de Boulogne (Paris XVIe).
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